le pape est mort
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Le pape François est mort. D’autres, plus compétents que moi, examineront la mission qui lui avait été confiée un jour de mars 2013. Chaque jour, en mon nom personnel et en celui que notre communauté, j’ai prié pour lui lorsque la Prière eucharistique nous fait invoquer l’Esprit saint pour la vie de l’Église.
Est-ce voir par le petit bout de la lorgnette que de dire qu’il a contribué à renouveler mon identité de « pasteur » ?
Dès sa première messe chrismale, en 2013, il a invité les prêtres à être « des pasteurs pénétrés de ‘l’odeur de leurs brebis’ ». L’image a fait long feu. Le point d’attention demeure : rester proche des gens – pas seulement des chrétiens – dans « leur vie quotidienne » jusqu’aux « périphéries » de leur existence.
Cette image pastorale est le versant spirituel de la critique incessante du « cléricalisme ». La tentation est toujours là d’exercer notre mission en maître et non pas en serviteur, en détenteur de savoir et non pas en élève des humbles, en rigidité et non pas en accueil.
Le pape François a mis plusieurs années à mettre sur les rails le « synode sur la synodalité ». Il n’est pas sûr qu’il ait réussi, mais après tout, ce n’est pas terminé. « Synodalité » est un mot peut-être étrange, mais il met en valeur le « marcher ensemble », clercs et laïcs, hommes et femmes, jeunes et anciens, bon croyants et mal-croyants (ou « mécréants »), justes et pécheurs. Ce « marcher ensemble » a un horizon : le Christ, un souffle : la miséricorde, et un rythme : l’espérance.
« La miséricorde de Dieu est notre libération et notre bonheur. Nous vivons de la miséricorde et nous ne pouvons pas nous permettre d’être sans miséricorde : c’est l’air que nous respirons. Nous sommes trop pauvres pour poser des conditions, nous devons pardonner, parce que nous avons besoin d’être pardonnés. »
Lors de chaque eucharistie, dans les neuf jours à venir, nous prierons pour lui :
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