Paroisse Saint-Philbert-en-Noirmoutier
+
<>

13 octobre : pèlerinage à St Laurent-sur-Sèvre

Nos actualités

Homélie du dimanche

Bulletin Le Noroît

Agenda

Saint-Jean-Baptiste-de-l’Épine

Au XVIIe siècle, les 750 habitants du hameau de L’Épine souffrent d’être séparés de l’église de Noirmoutier par plusieurs kilomètres de très mauvais chemins à travers les marais, inondés à chaque grande marée et quasi impraticables à la mauvaise saison, à tel point, que, pour remplir leurs obligations religieuses, ils doivent parfois faire le tour de l’île en passant par L’Herbaudière. Urbain Commard, riche habitant, décide de doter son village d’une chapelle. Il fait don de l’emplacement et, le 17 octobre 1683, passe commande à Pierre Richard, architecte. L’année suivante, à la St Jean (24 juin), la construction est terminée.

En 1791, pendant la Révolution, le mobilier et les objets sont mis en vente en tant que “biens nationaux”. En 1794, le bâtiment est entièrement démoli.

En 1802, une souscription est lancée pour reconstruire l’édifice. Débutés le 15 février 1802, les travaux s’achèvent vers la mi-octobre. En 1807, l’église devient enfin paroissiale avec, pour premier curé, Jean-Baptiste Cousin. En 1811, elle est agrandie et les fonts baptismaux sont dotés d’un tableau représentant le Baptême de Notre Seigneur par Jean-Baptiste. En 1824, a lieu le dernier agrandissement. Les treize vitraux sont mis en place en 1862 et un nouveau clocher en 1874.

L’église Saint Jean-Baptiste est d’architecture très simple. À remarquer : une grille de fonts baptismaux (vers 1830) à motifs antiquisants, un imposant confessionnal ainsi qu’un tableau de l’Adoration des Mages, inspiré de Rubens, datant de 1672.

Près de l’entrée principale, une vitrine expose d’anciens objets de culte : deux calices et leurs patènes, un ciboire, un ostensoir, une croix de procession, une croix reliquaire, une chasuble, un pupitre et une boîte aux Saintes Huiles. Retrouvés dans la sacristie de l’église, ces objets ont ainsi été précieusement conservés par les personnes qui ont entretenu l’édifice depuis 1802. Ce trésor épinerin fait partie du futur circuit des “trésors d’églises de Vendée” initié par le Conseil Départemental.