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17 novembre : Collecte du Secours Catholique

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Homélie du dimanche

Bulletin Le Noroît

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Après plusieurs années de travail, une nouvelle édition du Missel romain est entré en application, au début de l’Avent, le dimanche 28 novembre. Attention ! Il n’est nouveau que sur certains aspects.

Qu’est-ce qu’un Missel ? Du latin « missale » (relatif à la messe), le Missel est le livre liturgique qui permet de célébrer l’Eucharistie selon les normes en vigueur (le « rite ») dans l’Église catholique.

Pourquoi est-il qualifié de « romain » ? Il est dit romain car il suit le rite de l’Église catholique « romaine » ou « latine ». Il se distingue ainsi des rites des Églises d’Orient.

Que contient-il ? Il contient toutes les indications et textes nécessaires pour célébrer la messe, le dimanche comme en semaine. Il est organisé en plusieurs parties, selon la structure de l’année liturgique, des fêtes chrétiennes (Avent-Noël-Épiphanie, Carême-Semaine Sainte-Pâques, Temps ordinaire) ainsi que des différentes étapes de la célébration.

A quoi sert-il ? Pour chaque célébration, il permet à l’assemblée réunie de partager une même prière et louange.

Qui l’utilise ? Est-ce un livre public ? Il destiné en premier lieu aux ministres ordonnés évêques et prêtres qui président la messe (Missel d’autel). Il est également employé par les diacres et les divers acteurs (musiciens, chantres, fidèles laïcs) qui assurent une mission liturgique.

Qui l’a écrit ? Il est le fruit de la vie liturgique de l’Église qui, dès ses commencements, a exprimé sa prière et sa foi au travers de mots, de chants, de gestes et d’attitudes. Progressivement, des indications sont apparues afin d’en conserver la richesse et d’assurer la communion entre tous les chrétiens de par le monde.

Selon les directives du texte sur la liturgie Sacrosanctum Concilium de Vatican II, la version initiale du Missel romain a été publiée en latin le 3 avril 1969 suivant le document Missale Romanum du pape saint Paul VI. Elle a été suivie de deux autres versions en 1975 et 2002. C’est cette dernière, désignée comme editio tertia typica (troisième édition typique), qui est en vigueur aujourd’hui dans l’Église catholique de rite romain et dont la traduction a été renouvelée.

Est-ce un nouveau Missel ? Non, c’est une traduction revue, corrigée, modifiée. Les nouveautés les plus apparentes tiennent à l’effort – toujours constant dans l’Église – de mieux prier ensemble et de permettre une meilleure participation de tous. La révision des traductions des prières, préfaces et dialogues rituels tient compte de l’évolution de la société et de la langue française tout en s’ajustant au texte-source latin ;

Quelles en sont les nouveautés ? L’accent est mis, entre autres, sur les points suivants :

  • les adresses aux membres de l’assemblée sont désormais : « frères et sœurs » et non plus seulement « frères »;
  • dans le Symbole de Nicée-Constantinople, la formule « de même nature » est remplacée par « consubstantiel », terme plus théologique pour montrer l’identité de substance entre le Père et le Fils au cœur de la vie trinitaire. Le Symbole des apôtres n’a pas été modifié ;
  • le changement des formules de la préparation des dons et de la prière sur les offrandes veut mieux manifester que Dieu est à la source de ce que nous lui offrons sous la forme du pain et du vin ;
  • la mention « il dit la bénédiction » dans le formulaire de la consécration souligne que Dieu est source de toute bénédiction ;
  • l’invitation à la communion « Heureux les invités au repas des noces de l’Agneau » permet d’exprimer le mystère de l’Alliance avec Dieu.

Par ailleurs, le Missel rappelle qu’un silence, même bref, est recommandé après la réception tant de la Parole de Dieu que du Corps eucharistique. Enfin, comme précédemment, il offre la possibilité de varier, selon le temps liturgique et le type d’assemblées, les formules telles que l’acte pénitentiel, la prière sur les offrandes, l’acclamation d’anamnèse, la bénédiction finale, ainsi que les oraisons, les préfaces et les prières eucharistiques (outre les quatre principales, il y en a deux pour la Réconciliation et quatre pour des Circonstances particulières).

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de la liturgie catholique, ici