Le mois de Marie 2024
Le mois de mai est traditionnellement dédié à Marie, pourquoi ? Dans l’Antiquité païenne, le mois de mai était considéré comme défavorable au mariage, raison pour laquelle les chrétiens l’auraient choisi comme période pour célébrer la Sainte Vierge. La raison vaut ce qu’elle vaut, car la dévotion mariale ne déconsidère certainement pas le mariage.
Le « mois de Marie » voit le jour à Rome. De là, il se diffuse dans les États pontificaux puis à l’Italie tout entière et enfin à l’ensemble de l’Église catholique. Les dévotions mariales qui le caractérisent doivent beaucoup aux Jésuites italiens du XVIIIe siècle. Elles se développent au XIXe siècle.
Dans nos contrées, la floraison de la nature au mois de mai se reporte sur les statues et autels dédiés à la Vierge sainte, « très pure, très chaste, sans tache, rose mystique ».
Chaque jour, nous sommes invités à prier MARIE en union avec le sanctuaire de Lourdes (chapelet à 15h30).
direct ou différé avec le site du sanctuaire, cliquez ici
direct ou différé avec KTO, cliquez ici
Sur l’île de Noirmoutier, prier Marie
Nous nous tournons souvent vers Marie qui, la première, a accepté, quoiqu’il lui en coûte, la volonté de Dieu. Sur notre île, en dehors des statues privées ou publiques, deux chapelles lui sont dédiées : la chapelle du Bois pour le culte en été, et la chapelle Notre-Dame de Pitié (ou « des martyrs ») pour la dévotion. Il y a surtout une église, celle de la Guérinière : Notre-Dame de Bon-Secours. La grande verrière du chœur rappelle que l’on ne s’adresse pas à elle en vain. De plus une belle statue en bois dite « la Vierge à l’ancre » nous invite à la prier lorsque nous sommes en péril.
Pour mieux prier et contempler son fils Jésus, il y a le chapelet et le Rosaire. Sur l’île, un chapelet communautaire est proposé le vendredi à Barbâtre (10h30-11h15) et le samedi à la crypte de l’église Saint-Philbert à Noirmoutier (10h-11h). Il existe aussi un « Rosaire vivant ».
Dans une lettre adressée à tous les chrétiens, le Pape François invite à « redécouvrir la beauté de la prière du chapelet chez soi au mois de mai”. “Vous pouvez le faire ensemble, ou personnellement; choisissez vous-mêmes, en fonction de la situation, en considérant les deux possibilités. Mais dans chaque cas, il y a un secret pour le faire : la simplicité. »
Prier le Rosaire, cliquez ici
Marie dans la liturgie
« Dépassant le cadre dévotionnel, Marie renvoie au mystère du Christ et de l’Église… Marie est modèle du culte qui consiste à faire de toute sa vie une offrande à Dieu. » (Paul VI, Exhortation Le culte de Marie, 1974)
Vous remarquerez que toute l’année liturgique s’occupe d’elle : trois solennités, deux fêtes, six mémoires obligatoires, six mémoires facultatives.
Les chrétiens n’ont jamais fini de parler de la Vierge Marie. D’ailleurs, il faut ajouter que depuis le 3 mars 2018, le pape François a ajouté comme mémoire obligatoire, le lundi de Pentecôte « Marie Mère de l’Église ». Dans notre calendrier liturgique, les fêtes mariales sont joliment réparties selon les quatre saisons :
- deux solennités en hiver : le 8 décembre (Immaculée Conception) et le 1er janvier (Sainte Marie mère de Dieu),
- une fête au printemps : le 31 mai (la Visitation),
- une solennité en été : le 15 août (l’Assomption).
- une fête en automne : le 8 septembre (la Nativité de la Vierge Marie).
Six mémoires obligatoires : Marie, mère de l’Église (lundi de Pentecôte), Cœur immaculé de Marie (samedi de la 3e semaine après la Pentecôte), Vierge Marie, Reine (22 août), Notre-Dame des Douleurs (15 septembre), Notre-Dame du Rosaire (7 octobre), Présentation de la Vierge Marie (21 novembre)
Six mémoires facultatives : Notre-Dame de Lourdes (11 février), Notre-Dame de Fatima (13 mai), Notre Dame du Mont Carmel (16 juillet), Saint Nom de Marie (12 septembre), Notre-Dame de Lorette (10 décembre), Notre Dame de Guadaloupé (12 décembre)
Le concile Vatican II, dans la constitution Lumen Gentium définit bien la place de Marie dans la liturgie : « Tout comme dans le ciel où elle est déjà glorifiée corps et âme, la Mère de Jésus représente et inaugure l’Église en son achèvement dans le siècle futur. De même sur cette terre, en attendant la venue du jour du Seigneur, elle brille déjà comme un signe d’espérance et de consolation devant le peuple de Dieu en pèlerinage. » (n° 68)